Qu’il est bon de profiter d’un dimanche après-midi ensoleillé et doux.
De ceux que l’on aime en lecture ou en musique, à l’ombre d’un vieux cerisier.
Dans mon jardin les arbres sont très occupés : l’oiseau fait son nid, la pie est bavarde et rien n’épargne l’écureuil.
C’est un carré de nature derrière chez moi, ou grandit un bel et fier cognassier.
La saison n’étant pas encore venue, c’est un carré sans coing.
Si je m’étais endormie dans les bras de cet arbre, lui et moi ne faisant plus qu’un,
je ne me serais pas pour autant sentie vieille branche, trop en avance et de quelques décennies !

Il n’est rien de plus reposant que de dévorer un bon livre au pied du sureau, surtout quand il n’y a pas de bouleau.
Laisser les pages se tourner et les feuilles s’envoler.
L’arbre et le livre. Le premier deviendra peut-être le second.
Au fond, cela est une affaire de culture.

A ce chapitre de ma journée, je suis partie au bout du monde et à travers une autre époque.
Mais sachez lire entre les lignes, le voyage sommaire est imaginaire et sa légende est une simple note en bas de page.
Mon livre s’achève à l’épilogue du jour. Cette nourriture spirituelle qui m’a mise en appétit est une invitation à la table des matières.
Point final.

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