Je profite d’un moment de tranquillité, pour travailler sur mon ordinateur.
Quand le chat n’est pas là, ma souris danse.
J’ai un chat noir. Le chat noir porte malheur dit-on.
Un tantinet superstitieuse, j’ai voulu rompre la malédiction.
J’ai cherché du trèfle à 4 feuilles, un c’est bien assez,
mais l’insolent félin ne l’a pas épargné et l’a croqué sans ménagement,
et avec toutes ses dents.
De mon trèfle ne me reste que quelques feuilles perforées meurtries, moi qui pensais avoir de la marge, je dois réviser ma copie.

La souplesse légendaire du chat n’est plus à démontrer.
La croyance populaire nous dit que le matou passe sa patte derrière son oreille, lorsque la pluie va arriver.
A ce sujet, je me disais que si j’arrivais à faire pareil,
il devrait forcément neiger.

C’est avec cette agilité que dès potron-minet et jusqu’à la nuit,
ou tous les chats soi-disant gris,
à coup de langue au chat s’adonnent à leur toilette vétilleuse et minutieuse,
alors qu’injustement jugé succinct débarbouillage,
« faire une toilette de chat » se dit selon l’adage.

Si je suis maitre de mes choix, je le suis bien moins de mes chats.
Qualifié d’animal domestique, appelons donc un chat un chat :
Je suis son hôtelier, sa ménagère, son groom, sa cuisinière.
Qui donc est le domestique dans cette affaire ?

En bon maitre que je veux être je soignerai matous,
nulle question ici de chat dans la gorge, rassurez-vous.
Poil soyeux, moustache fière et joli minois,
un seul mot me vient quand je vois mes chats : beauté.
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